Agora et transition(s) : Récits utopiques et dystopiques sur l’écologie

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Rendez-vous le 7 mars à 19h30

A quoi pourrait ressembler notre territoire dans 20 ans ? Quels seront nos modes de vie ? Peut-on imaginer un futur désirable et réaliste, tenant compte des limites planétaires ? Plus juste et équitable, respectueux des humains et des non-humains ?

S’il est reconnu que la société s’écologise et qu’il faut agir de façon urgente face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité, le consensus sur le chemin à adopter a du mal à émerger. Les limites planétaires remettent en cause les grands récits du XIXe et XXe siècle et le projet de modernité. Le récit dominant de l’écologie aujourd’hui est un récit de la catastrophe, qui met l’accent sur les problèmes, les coûts et les impacts négatifs. Les différents courant de l’écologie politique s’accordent sur la nécessité de cesser de perpétrer le modèle actuel et donc de s’y opposer fortement.

Ainsi, on entend souvent que l’écologie a besoin de créer de nouveaux récits pour fédérer. Que peuvent être ces récits ? Est-ce qu’ils ne cachent pas des batailles d’orientations politiques et des visions du futur divergentes ?

Pour discuter de ces sujets, nous vous proposons de vous présenter l’ouvrage « L’écologie et la narration du pire : Récits et avenir en tension » de la sociologue Alice Canabate.
Elle s’intéresse à l’écologisation actuelle des sociétés occidentales et aux « narrations du pire », c’est-à-dire aux imaginaires sociaux qui dessinent un futur sombre compte-tenu des dégradations environnementales globales.

Après une courte présentation interactive, nous ouvrirons les échanges sur vos récits de l’écologie, et ferons également le lien avec notre territoire et le projet La Rochelle Territoire Zéro Carbone qui est le terrain de recherche de Louise, doctorante à l’IAE de La Rochelle.


Alice Canabate est sociologue, rattachée au Laboratoire de changement social et politique de l’université Paris-Diderot, enseignante à Paris 1 et à l’Institut catholique de Paris. Elle est également vice-présidente de la Fondation de l’écologie politique depuis 2017 et membre du conseil d’administration de l’Institut Momentum. Elle a été directrice de la rédaction d’Entropia. Revue d’étude théorique et politique de la décroissance de 2012 à 2015.